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Résumé

Cette présentation discutera des résultats d’une recherche participative féministe portant sur l’expérience de femmes psychiatrisées, vivant ou ayant vécu de la violence sexiste, au sein des services publics québécois (santé, services sociaux et justice). Portée par le milieu de l’intervention féministe à Québec, cette recherche a été mise en oeuvre afin de mettre en lumière les obstacles vécus par les femmes ci-nommées et leurs conséquences. L’analyse des données s’insère dans un cadre féministe intersectionnel, allié aux concepts mis de l’avant par les Mad studies. Nos résultats montrent que les femmes premières concernées demandent des services publics pouvant les soutenir dans leur processus de rétablissement. Cependant, plusieurs de leurs interactions avec les professionnelles de ces services sont discriminatoires. Ces interactions structurent l’expérience des femmes et les pathologisent, invisibilisant, entre autres, le vécu de violence. De ce fait, la violence envers les participantes s’institutionnalise et engendre leur re-victimisation.

Objectifs

  • Reconnaître les conséquences de la violence interpersonnelle sur la santé mentale des femmes.
  • Se familiariser avec les théories intersectionnelles féministes et le concept de sanisme.
  • Identifier les obstacles que rencontrent les femmes psychiatrisées lors de leurs interactions avec les services publics.

Conférencière

Katharine Larose-Hébert, Ph. D.

Katharine Larose-Hébert, Ph. D.

Professeure agrégée, Programme de psychologie et santé mentale, Département de Sciences Humaines, Lettres et Communication, TÉLUQ

Katharine Larose-Hébert est professeure au sein du programme de psychologie et de santé mentale à la TELUQ. Ses recherches s’intéressent particulièrement à la voix et aux expériences des personnes premières concernées par l’offre de services en santé mentale au Québec.

Accréditations

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