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Résumé

Des décennies de recherche indiquent que l’intégration de l’évaluation du risque et des principes risque-besoins-réceptivité (RBR) dans les services et les plans de traitement diminuent les risques de récidive. Ces considérations sont donc devenues incontournables dans l’administration et la réforme de la justice. Les résultats des études sur l’impact de ces pratiques dans le domaine n’ont toutefois pas toujours été favorables. La recherche faisant état de leur implantation nous montre qu’il ne suffit pas de savoir « ce qui fonctionne »; mais qu’il faut mettre en place ce qui fonctionne de façon adéquate pour obtenir les succès escomptés. Cette présentation examinera les résultats d’une étude d’implantation de RBR dans deux États où des chercheurs ont dispensé de la formation à des agents de probation de mineurs (N = 54) afin que soit priorisé le référencement vers des services permettant de réduire les risques ainsi qu’à réserver le recours aux services de santé mentale qu’aux cas nécessaires. Sur une période de 1,5 ans, on note que l’orientation vers les services de santé mentale demeurait la plus fréquente, avec 444 jeunes référés par la cour (47,1%). La présentation abordera les implications et les méthodes permettant d’accorder une plus grande attention aux risques dynamiques.

 

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Objectifs

  • Différencier les facteurs de risques des facteurs de réceptivité;
  • Décrire au moins trois méthodes pour implanter, avec fidélité, une pratique basée sur les données probantes;
  • Appliquer au moins trois concepts efficaces du modèle risque-besoin-réceptivité à des recommandations pour des plans de traitement.

Conférencière

Gina Vincent, Ph.D.

Gina Vincent, Ph.D.

Professeure et Co-directrice du programme Law & Psychiatry, département de psychiatrie, University of Massachusetts, Implementation Science & Practice Advances Research Center (iSPARC)

Gina Vincent, Ph.D., est co-directrice du Programme de droit et de psychiatrie (Law & Psychiatry Program) et est professeure à l’Implementation Science & Practice Advances Research Center (iSPARC) de la Chan Medical School de l’Univesité du Massachussetts, aux États-Unis. Elle a participé à l’implantation d’instruments d’évaluation du risque en appui à la prise de décision et la planification de cas auprès d’organismes de justice dans plus de 50 comté ou États américains. Ses études portant sur le risque de récidive, des enjeux reliés à la santé mentale ou aux troubles liés à la consommation de substances chez les jeunes en contact avec le système de justice pénal ont en outre été financés par l’Institut national de la santé mentale (National Institut of Mental Health, NIMH), le National Institut of Drug Abuse (NIDA), la fondation MacArthur, l’Office of Juvenile Justice and Delinquency Prevention (OJJDP) et l’Institut national de la justice (National Institute of Justice, NIJ). Ses travaux comprennent des études sur le recours l’implantation d’approches d’évaluation du risque et de risque-besoins-réceptivité, leur retombée sur les jeunes et sur les systèmes, leur viabilité et l’analyse coût-efficacité de ces approches. Elle a plus de 75 publications à son actif dans les domaines de l’évaluation du risque, de l’implantation des risques-besoins-réceptivité dans la justice pour les mineurs, de la toxicomanie, des traits insensibles- peu émotionnels et de la symptomatologie en santé mentale chez les jeunes.