Résumé
Cette conférence de la série « Midis de la psychiatrie légale » permet d’appliquer à la pratique clinique du psychiatre les notions apprises lors de la conférence portant sur le volet théorique de la responsabilité criminelle. Des situations cliniques sont discutées afin de bien comprendre les nuances dans l’évaluation de la responsabilité criminelle et le rôle du psychiatre.
Il est à noter que la conférence sur la responsabilité criminelle (volet théorique) est un prérequis à cette conférence.
Objectifs
Au terme du visionnement de cette conférence, les participant·es seront en mesure de :
- Discuter le processus d’évaluation de la responsabilité criminelle;
- Discuter différents diagnostics et leur incidence sur les conclusions en matière de responsabilité criminelle;
- Discuter des situations cliniques fréquentes se présentant lors de l’évaluation de la responsabilité criminelle.
Conférencier·ères
Psychiatre légiste à l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel, sur des unités d’hospitalisation d’admission, d’expertise et de réadaptation. Professeure adjointe de clinique, Département de psychiatrie et d’addictologie de la Faculté de médecine, Université de Montréal.
Psychiatre légiste à l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel, où elle a occupé différentes fonctions cliniques et administratives, depuis 1996. Professeure adjointe de clinique et directrice du programme de surspécialité en psychiatrie légale, Université de Montréal.
La Dre France Proulx est diplômée en médecine (1989) et en psychiatrie (1994) de l’Université de Montréal. En 1995, elle a complété une maîtrise en sciences biomédicales portant sur le suicide de patients hospitalisés. Après une formation complémentaire en psychiatrie légale (fellowship) à l’Université d’Ottawa, elle a travaillé quelques années en psychiatrie générale à l’Hôpital Charles LeMoyne.
Depuis 1999, elle pratique à l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel, tout d’abord sur une unité de traitement, puis, depuis 2013, sur une unité d’expertise. Elle travaille également en milieu carcéral.
Sa surspécialité en psychiatrie légale a été reconnue par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada en 2013 et au Collège des médecins du Québec en 2015.
En plus de ses tâches médico-administratives, cliniques et d’enseignement, elle a complété des expertises psychiatriques dans de nombreux dossiers d’accusations criminelles, tant à la demande de la cour, de la poursuite que de la défense.