Mon panier

Pas de produits au panier

Résumé

Des décennies de recherche indiquent que l’intégration de l’évaluation du risque et des principes risque-besoins-réceptivité (RBR) dans les services et les plans de traitement diminuent les risques de récidive. Ces considérations sont donc devenues incontournables dans l’administration et la réforme de la justice. Les résultats des études sur l’impact de ces pratiques dans le domaine n’ont toutefois pas toujours été favorables. La recherche faisant état de leur implantation nous montre qu’il ne suffit pas de savoir « ce qui fonctionne »; mais qu’il faut mettre en place ce qui fonctionne de façon adéquate pour obtenir les succès escomptés. Cette présentation examinera les résultats d’une étude d’implantation de RBR dans deux États où des chercheurs ont dispensé de la formation à des agents de probation de mineurs (N = 54) afin que soit priorisé le référencement vers des services permettant de réduire les risques ainsi qu’à réserver le recours aux services de santé mentale qu’aux cas nécessaires. Sur une période de 1,5 ans, on note que l’orientation vers les services de santé mentale demeurait la plus fréquente, avec 444 jeunes référés par la cour (47,1%). La présentation abordera les implications et les méthodes permettant d’accorder une plus grande attention aux risques dynamiques.

 

To watch this presentation in English, click here.

Objectifs

  • Comprendre l’historique de « ce qui fonctionne » en matière de réadaptation des délinquants;
  • Apprécier la pertinence du modèle Risque-Besoins-Réceptivité (RBR) auprès de la clientèle de psychiatrie légale;
  • Développer une connaissance des résultats de la recherche et des savoirs sur la manière dont le modèle RNR peut être appliqué au traitement direct des personnes souffrant de problèmes de santé mentale.

Conférencier

James Bonta, Ph.D.

James Bonta, Ph.D.

Jim Bonta a obtenu son doctorat en psychologie clinique à l’Université d’Ottawa en 1979. Après l’obtention de son diplôme, le Dr Bonta est devenu psychologue en chef au Centre de détention d’Ottawa-Carleton, un établissement à sécurité maximale pour adultes et jeunes contrevenants. Au cours de ses 14 années au centre de détention, il a créé le premier département de psychologie opérationnel à temps plein en milieu carcéral au Canada.

En 1990, le Dr Bonta s’est joint à Sécurité publique Canada où il a été directeur du service de recherche correctionnelle jusqu’à sa retraite en 2015. Tout au long de sa carrière, le Dr Bonta a occupé divers postes universitaires et professionnels, et il a été membre des comités consultatifs de rédaction de la Revue canadienne de criminologie et de justice pénale et de la revue Criminal Justice and Behavior. Il est membre de la Société canadienne de psychologie, récipiendaire en 2009 du Prix de contribution à la carrière de la Section de justice pénale, de la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II en 2012, du Prix Maud Booth pour les services correctionnels en 2015 et, également en 2015, du prix correctionnel communautaire de l’International Corrections and Prisons Association.

Le Dr Bonta a publié de nombreux articles dans les domaines de l’évaluation du risque et de la réadaptation. Ses dernières publications incluent un livre co-écrit avec feu D. A. Andrews intitulé The Psychology of Criminal Conduct, qui en est maintenant à sa septième édition (et traduit en français, japonais et taïwanais). Il est également co-auteur d’instruments de classification des niveaux de risque et des besoins qui ont été traduits en sept langues et sont utilisés par les systèmes correctionnels du monde entier.