Résumé
L’état des connaissances quant aux bonnes (et moins bonnes) pratiques en prévention primaire et secondaire de la radicalisation violente est lacunaire. La qualité des études disponibles étant très variable dans le domaine, il est primordial d’intégrer les connaissances disponibles de façon structurée (p. ex. : par le biais de revues systématiques de la littérature). Les revues systématiques présentement disponibles étant limitées sur plusieurs plans (méthodologique, géographique, portée), le RPC-PREV a effectué une nouvelle revue systématique de l’efficacité des programmes de prévention primaire et secondaire dans le domaine de la radicalisation violente.
Objectifs
- Comprendre la pertinence d’intégrer les connaissances d’un domaine de façon structurée pour contribuer aux bonnes pratiques;
- Avoir un aperçu des pratiques efficaces et validées en prévention primaire et secondaire de la radicalisation violente;
- Avoir un aperçu des pratiques ayant des effets iatrogènes et comment les éviter.
Conférencier
Sébastien Brouillette-Alarie, Ph. D, est professeur associé à l’École de criminologie de l’Université de Montréal et le coordinateur scientifique du Réseau canadien des praticiens pour la prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent (RPC-PREV, UQÀM). Son expertise porte sur la prévention de la radicalisation menant à la violence, la prévention des violences à caractère sexuel, la psychométrie et l’évaluation du risque. Il a également travaillé comme clinicien pour le laboratoire d’évaluation sexuelle de l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel. Présentement, ses recherches concernent l’efficacité des programmes de prévention visant à contrer la radicalisation violente et les outils d’évaluation du risque pour les auteurs de crimes sexuels, les contrevenants et les individus engagés sur des trajectoires de radicalisation violente.