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Résumé

Les personnes qui présentent à la fois une déficience intellectuelle et des troubles graves du comportement (PDI-TGC) ont parfois de la difficulté à obtenir des services adaptés à leurs besoins complexes. En effet, les institutions de psychiatrie légale, les établissements de santé et de services sociaux et les établissements correctionnels ne parviennent pas à mettre en place une offre globale de services a) qui considère à la fois leurs besoins médicaux et de réadaptation; b) qui respecte leurs droits et dignité; c) qui répond aux besoins de sécurité publique. Il serait donc pertinent que les décideurs priorisent le développement et la mise en place de services pour cette clientèle. Une recension des écrits portant sur l’expérience internationale est souvent la première étape de ce développement. Considérant qu’une recension exige un investissement important de temps et de ressources, la réalisation a priori d’une étude de faisabilité est recommandée. Qui plus est, une discussion avec les parties prenantes pour orienter les prochaines étapes de la recension des écrits selon les besoins identifiés dans le milieu s’avère nécessaire.

Objectifs

  • Présenter la portée et la nature de la littérature sur l’organisation des services dans les milieux de soins sécurisés pour les PDI-TGC;
  • Faire un survol des modes d’organisation de soins sécurisés pour les PDI-TGC dans les pays développés;
  • Partager les démarches entreprises jusqu’à présent avec les parties prenantes selon les besoins du milieu en vue d’entreprendre la deuxième étape de cette recension.

Conférencières

Ashley Lemieux, Ph.D.

Ashley Lemieux, Ph.D.

Agente de planification, de programmation et de recherche, Unité d’évaluation des technologies et des modes d’intervention (UETMI) en santé mentale, justice et sécurité, Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel. Attachée de recherche au département de psychiatrie et d’addictologie, Université de Montréal

Ashley Lemieux est agente de planification, de programmation et de recherche, responsable de l’Unité d’évaluation des technologies et modes d’intervention en santé mentale, justice et sécurité de l’Institut national en psychiatrie légale Philippe-Pinel, ainsi qu’attachée de recherche au département de psychiatrie et d’addictologie de la faculté de médecine de l’Université de Montréal. Son expertise en recherche cible les interventions destinées aux personnes avec des troubles mentaux qui sont impliquées dans le système de justice, avec un intérêt pour les approches qui soutiennent le rétablissement et la déjudiciarisation.

Geneviève Pinard, M.Sc., M. erg.

Geneviève Pinard, M.Sc., M. erg.

Agente de planification, de programmation et de recherche, Direction de l’enseignement universitaire, de la recherche et de l’innovation, Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec, Institut universitaire en déficience intellectuelle et en trouble du spectre de l’autisme

Mme Geneviève Pinard est agente de planification, de programmation et de recherche à l’unité d’évaluation des technologies et des modes d’intervention du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec. Elle participe à la production de synthèses de connaissances visant à soutenir la prise de décisions. Elle a œuvré dans le domaine de la recherche puis comme ergothérapeute auprès de la clientèle autiste/présentant une déficience intellectuelle avant de se joindre à l’UETMI.

Yuliya Bodryzlova, MD, MSc, PhD(c)

Yuliya Bodryzlova, MD, MSc, PhD(c)

Agente de planification, de programmation et de recherche, Unité d’évaluation des technologies et des modes d’intervention (UETMI) en santé mentale, justice et sécurité, Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel

Yuliya Bodryzlova est originaire du Kazakhstan, où elle a fait ses études de médecine et a exercé en médecine familiale. Depuis son arrivée au Québec en 2012, elle a multiplié les travaux de recherche en épidémiologie et en santé mentale et a obtenu une maîtrise à l’Université Laval en épidémiologie. Elle termine actuellement son doctorat en santé publique. Elle s’est jointe en 2022 à l’Unité d’évaluation des technologies et des modes d’intervention (UETMI) en santé mentale, justice et sécurité, de l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel au sein de laquelle elle réalise de multilples revues systématiques et méta-analyses en psychiatrie légale et en santé mentale forensique.