Résumé
La présentation parlera des réalités des communautés autochtones, incluant celles se trouvant en milieu urbain, étant donné qu’une grande majorité de la population autochtone vit dans les grands centres urbains. La présentation comporte une courte présentation globale des communautés autochtones du Québec et des maisons d’hébergement autochtones du Québec afin de mieux comprendre les réalités de celles-ci. De plus, elle mettra en lumière les particularités entourant la violence conjugale et sexuelle dans les communautés autochtones du Québec. Pour finir, il sera question des différentes initiatives présentes dans les différents milieux pour contrer la présence de la problématique de la violence conjugale en contexte autochtone.
Objectifs
- Connaître les enjeux actuels vécus des Premières Nations et Inuit du Québec;
- Se familiariser avec les nuances que vivent les femmes autochtones en termes de violence conjugale et/ou de la violence sexuelle;
- Présenter l’intersectionnalité pour mieux comprendre les inégalités que vivent les Premières Nations et Inuit du Québec.
Conférencière
Innue de la communauté de Pessamit. En 2012, elle a déménagé à Québec après l’obtention de son diplôme d’études secondaires. Elle a été admise au Cégep Garneau au programme intitulé « Technique d’intervention en délinquance ». Diplômée en 2015, elle a travaillé à la Maison communautaire Missinak en tant qu’intervenante accompagnante auprès des femmes autochtones en difficulté et leurs enfants après avoir réalisé son stage final au même endroit. Par la suite, elle a été coordonnatrice jeunesse au Centre d’amitié autochtone de Québec (CAAQ). En tout, ce sont 5 ans d’expériences dans le domaine de l’intervention qui lui ont permis de comprendre les différents enjeux vécus par les membres des Premières Nations et Inuit du Québec, plus précisément ceux et celles vivant en milieu urbain. Depuis avril 2022, elle est coordonnatrice du soutien aux initiatives en violence conjugale et sexuelle à Femmes Autochtones du Québec (FAQ). Actuellement aux études à temps partiel à l’UQAM pour obtenir un certificat en études critiques des sexualités.