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Résumé

Le lien entre l’agressivité et la psychose, notamment dans les premiers stades de la maladie psychotique, est complexe. Certaines personnes présentent des comportements agressifs (CA) avant même l’apparition de la psychose. Cependant, les facteurs associés aux CA avant ou lors du premier épisode psychotique (PEP), et son évolution restent insuffisamment documentés, particulièrement concernant le rôle spécifique des diverses substances d’abus.

Objectifs

  • Décrire la prévalence et les profils d’évolution des comportements agressifs chez les jeunes présentant un Premier épisode psychotique (PEP).
  • Distinguer les facteurs associés aux comportements agressifs chez les jeunes présentant un PEP.

Conférencière

Amal Abdel-Baki, M.D., FRCPC, M. Sc.

Amal Abdel-Baki, M.D., FRCPC, M. Sc.

Psychiatre et professeure titulaire de clinique, Faculté de médecine, Département de psychiatrie et d’addictologie, Université de Montréal. Chercheuse, Centre de recherche du CHUM (CRCHUM), chef du service santé mentale jeunesse du CHUM.

Dr Amal Abdel-Baki a complété sa formation médicale et psychiatrique à l’Université Laval, une maîtrise en sciences biomédicales sur les facteurs prédicteurs de l’évolution à long terme de la schizophrénie à l’Université de Montréal, et un postdoctorat (fellowship) en recherche et en clinique à The Early Psychosis Prevention and Intervention Centre (EPPIC) en Australie.

 

Elle travaille au CHUM depuis 2002 et dirige la clinique Jeunes Adultes ayant eu un épisode Psychotique (JAP), un exemple des meilleures pratiques en intervention précoce. En plus de suivre les patient·es en tant que psychiatre, elle supervise une grande équipe interdisciplinaire et supervise la mise en œuvre d’interventions bien établies. Elle développe et évalue de nouvelles stratégies visant à améliorer l’évolution des jeunes atteints de psychose en ciblant les facteurs associés à l’évolution qu’elle documente par ses recherches (notamment la consommation de substances et les conditions/contextes psychosociaux).

 

En 2014, l’Équipe d’intervention intensive de proximité (EQIIP SOL) qu’elle a mise sur pied remportait une mention d’honneur du Minist`ère de la Santé et des Services sociaux pour « L’amélioration de l’accès aux soins de santé mentale pour les jeunes itinérant·es souffrant de toxicomanie » et, en 2020, le Réseau d’intervention de proximité pour les jeunes de la rue (RIPAJ) qu’elle a cofondé était finaliste du prix « Partenariat ».

Depuis 2019, elle dirige le Syst`ème apprenant rapide pour les programmes de premiers épisodes psychotiques (SARPEP), l’un des premiers systèmes de santé apprenant rapide au monde pour les psychoses précoces, en collaboration avec des patient·es, des familles, des clinicien·nes, des chercheur·euses et des décideur·euses politiques.

 

  • Elle a cofondé et siège aux conseils d’administration de :
    • L’Association québécoise des programmes pour premièrs épisodes psychotiques (AQPPEP);
    • Le Consortium canadien en intervention précoce pour la psychose (CCEIP);
    • La branche francophone de l’International Early Mental Health Association (IEPA).
  • Elle contribue à combler le fossé entre les connaissances scientifiques et la mise en œuvre, en promouvant la recherche, l’application des connaissances, la formation, en faisant des conférences et en soutenant la mise en œuvre.