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Activité accréditée.

 

Colloque - Détresse, santé mentale et violence - Comprendre pour mieux intervenir

 

19 novembre 2024

9 h 00 à 16 h 50

 

À la Nouvelle résidence (New Residence Hall) de l’Université McGill – au 3625 avenue du Parc, Montréal

 

Une initiative de Forensia, le Centre de formation de l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel, de l’Observatoire en justice et santé mentale et de l’équipe Recherche et action sur les polarisations sociales.

 

               

 

Les événements récents et passés de violence, dont certains ont été hautement médiatisés au Québec et ailleurs dans le monde, sont révélateurs d’une détresse et d’une fragilité individuelle et collective en augmentation au cours des dernières années, notamment chez les jeunes. Les intervenants·es, professionnel·les et organisations impliqué·es dans les parcours et le suivi de personnes présentant une détresse psychologique, des problèmes de santé mentale ou un risque de violence sont nombreux à se questionner sur les moyens de réduire le risque de comportements violents.

 

Ce colloque s’inscrit dans la suite d’initiatives récentes d’équipes de recherche spécialisées en santé mentale et en polarisation, et en réponse aux événements révélateurs de la fragilité individuelle et collective. Ce colloque permettra aux participant·es de comprendre les déterminants de la violence liés à la détresse et aux problèmes de santé mentale et d’aborder les perspectives de prévention secondaire ou tertiaire auprès d’adolescent·es ou de jeunes adultes déjà pris en charge ou en contact avec des services d’intervention en santé mentale, en radicalisation ou polarisation.

 

Ce colloque s’adresse aux intervenant·es, professionnel·les, administrateur·trices, chercheur·euses et autres parties prenantes des domaines de l’éducation, de la santé et des services sociaux, de la justice, des milieux communautaires et associatifs œuvrant auprès d’adolescent·es et jeunes adultes (12 à 30 ans) à risque, ou potentiellement à risque, de développer ou de manifester des problèmes de santé mentale et des comportements violents.

 

Objectifs :

  • Identifier les déterminants sociaux de la violence chez les jeunes et les dynamiques et politiques sociales de mitigation.
  • Reconnaître les facteurs associés à la violence chez les jeunes et leurs manifestations.
  • Distinguer les principales psychopathologies chez les jeunes susceptibles de présenter un problème de violence et les facteurs de risque et de protection sous-jacents.
  • Énoncer et expliquer des initiatives intégrées de prévention secondaire ou tertiaire des violences chez les jeunes.

 

Au plaisir de vous compter parmi nous le 19 novembre prochain !

 

Programme

Accédez au programme complet (s’ouvrira dans une autre fenêtre)

 

 

8 h 30 – Accueil des participant·es

 

9 h 00 – Mot d’ouverture

 

9 h 15 – Détresse psychologique, troubles de l’adaptation des jeunes et violence

 

Quand les violences interpersonnelles reconfigurent la réponse au stress : traumas, perception du monde et réactivité

Isabelle Daignault, Ph. D.

Psychologue et professeure agrégée, École de criminologie, Université de Montréal

 

Traumatismes précoces et contemporains chez les jeunes contrevenants

Catherine Laurier, Ph. D.

Professeure agrégée, Département de psychoéducation, Université de Sherbrooke

 

Le trauma complexe dans le suivi de personnes autistes

Christian Savard, M. Ps.

Psychologue, CIUSSS du Centre-Ouest de l’Île-de-Montréal

 

10 h 45 – Pause

 

11 h 00 – Détresse des jeunes et déterminants sociaux de la violence

 

Polarisations sociales, radicalisation et violence chez les jeunes à l’ère numérique

Diana Miconi, Ph. D.

Professeure adjointe, Département de psychopédagogie et d’andragogie, Université de Montréal

 

Désinformation genrée et fabrique de la communication toxique sur TikTok au prisme des usages numériques du jeune public

Samuel Tanner, Ph. D.

Professeur titulaire, École de criminologie, Université de Montréal. Chercheur régulier, Centre international de criminologie comparée.

 

La cybercriminalité chez les jeunes : Quand les enjeux deviennent nos défis

Maya Alieh

Superviseure Module Cyberenquête, Service de police de la Ville de Montréal

 

12 h 30 – Pause – Dîner

 

13 h 30 – Psychopathologies en jeunesse, détresse psychologique, vulnérabilité et violence

 

Évolution des comportements agressifs avant et au cours des cinq premières années de suivi des jeunes présentant un premier épisode psychotique : Impact des troubles d’usage de substances et autres facteurs psychosociaux

Amal Abdel-Baki, M.D., FRCPC, M. Sc.

Professeure titulaire de clinique, Département de psychiatrie et d’addictologie, Université de Montréal. Chercheure, Centre de recherche du CHUM. Cheffe de service, Santé mentale jeunesse, CHUM

 

Maria Cerencov, M.D. Résidente en psychiatrie, Département de psychiatrie et d’addictologie, Université de Montréal.

 

 

Trouble des conduites et comorbidités

Martin Gignac, MDCM, FRCPC

Psychiatre d’enfants et d’adolescents, psychiatre légiste, Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel. Professeur agrégé de clinique, Université de Montréal

 

15 h 00 – Pause

 

15 h 15 – Trajectoires vulnérables et prévention : quelques pistes de solution et d’intervention – Présentations suivies d’un panel

 

Vulnérabilité des jeunes à double statut : défis, trajectoires et recommandations pour une meilleure réinsertion sociale

Denis Lafortune, Ph. D.

Professeur titulaire, École de criminologie, Université de Montréal. Directeur scientifique, Institut universitaire Jeunes en difficulté. Chercheur régulier, Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel

 

Situation complexe : Approches probantes et accompagnement du personnel scolaire

Manon Fortin, M. Éd.

Chargée de cours, Université de Sherbrooke, coordonnatrice des services de soutien et d’expertise

 

Nancy Fortin

Travailleuse sociale. Agente de soutien régional pour le service de soutien et d’expertise du ministère de l’Éducation du Québec, dossier trouble relevant de la psychopathologie – Saguenay-Lac-St-Jean

 

Détresse psychologique et violence chez les jeunes racisés : Explorer les traumatismes structurels

Alicia Boatswain-Kyte, Ph. D.

Professeure adjointe, École de travail social, Université McGill

 

16 h 45 – Mot de la fin

 

16 h 50 – Fin du colloque

 

 

Lieu

Le colloque aura lieu à la Nouvelle résidence (New Residence Hall) de l’Université McGill, au 3625 avenue Du Parc, à Montréal.

 

Il sera également offert en mode virtuel, via Zoom.

Accréditation

Une attestation sera transmise à tous les participants (présentiel et virtuel) après le colloque

 

Direction du développement professionnel continu de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal

La Direction du développement professionnel continu de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal est pleinement agréée par l’Association des facultés de médecine du Canada (AFMC) et par le Collège des médecins du Québec (CMQ).

Déclaration de formation continue au Collège des médecins du Québec : Les médecins qui participent à cette activité peuvent déclarer 6 heure(s) de développement professionnel reconnu dans la catégorie A, sous l’onglet « Activité reconnue par un organisme québécois agréé en formation continue ».

La présente activité est une activité d’apprentissage collectif agréée (section 1), au sens que lui donne le programme de Maintien du certificat du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada; elle a été approuvée par la Direction du DPC de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal pour un maximum de 6 heure(s).

Pour tout autre professionnel participant, ce programme donne une attestation de participation pour un maximum de 6 heure(s).

Les participants doivent réclamer à leur ordre professionnel respectif un nombre d’heures conforme à leur participation

 

Ordre des psychologues du Québec

Cette activité de formation continue en psychothérapie est reconnue par l’Ordre des psychologues du Québec. No de reconnaissance OPQ : RE06666-24

 

Ordre des criminologues du Québec

Formation dont l’admissibilité a été confirmée par l’Ordre professionnel des criminologues du Québec aux fins de la formation continue obligatoire, pour une durée de 6 heures.

Comité scientifique

Cécile Rousseau

Médecin psychiatre. Professeure titulaire, Chaire de recherche du Canada en prévention de la radicalisation violente, Division de psychiatrie sociale et culturelle, Université McGill. Directrice scientifique, équipe Recherche Action sur les Polarisations Sociales (RAPS).

 

Anne Crocker
Directrice, Recherche et enseignement universitaire, Institut national de
psychiatrie légale Philippe-Pinel. Professeure Titulaire, Département de psychiatrie et d’addictologie, École de criminologie, Université de Montréal. Directrice scientifique, Observatoire en justice et santé mentale.

 

Réginald Fleury

Responsable du plan d’action en lutte au profilage, au racisme et aux discriminations systémiques, Bureau de la lutte au racisme et aux discriminations systémiques (BRDS), Direction générale, Ville de Montréal. Membre de l’équipe Recherche Action sur les Polarisations Sociales (RAPS).

 

Nancy Fortin

Agente de soutien régional (en
psychopathologies) du Saguenay-Lac-St-Jean, ministère de l’Éducation.

 

Denis Lafortune

Professeur titulaire, École de criminologie de l’Université de Montréal. Directeur scientifique, Institut universitaire Jeunes en difficulté (IUJD). Chercheur au Centre International de Criminologie
Comparée (CICC). Chercheur au Centre de recherche de l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel.

 

Dave Poitras

Professeur associé, Département de sociologie, Université de Montréal. Conseiller scientifique spécialisé, Promotion de la sécurité et prévention de la violence, Institut national de santé publique du Québec.

 

 

 

 

 

Inscription

Les inscriptions sont ouvertes, inscrivez-vous sans tarder en suivant ce lien.

Contact

Informations sur l’événement :