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Résumé

L’intérêt envers le sadisme sexuel remonte aux travaux de Krafft-Ebing. Les délinquants sexuels sadiques sont généralement décrits comme une entité clinique particulière commettant des délits graves. Or, la notion même de sadisme sexuel pose un nombre important de problèmes. Parmi ceux-ci, on retrouve des problèmes de validité et de fidélité. Perçu comme une maladie dont on est atteint ou pas, le sadisme a été étudié comme si les sadiques étaient fondamentalement différents. Même si la conception médicale prévaut encore en ce qui concerne le sadisme sexuel, la majorité des travaux empiriques évoque l’idée qu’il pourrait être mieux conceptualisé à l’aide d’une approche dimensionnelle.

Cette présentation offre une mise à jour des connaissances à propos du sadisme sexuel, de sa mesure, de ses causes et ses corrélats psychologiques. Plusieurs résultats de travaux récents portant sur des populations non judiciarisées et judiciarisées seront présentés. Les implications pour la poursuite de la recherche, de la prévention, et de la pratique clinique seront discutées.

Objectifs

  • Apprendre sur la structure latente et la mesure du sadisme sexuel;
  • Apprendre sur les causes et les corrélats psychologiques du sadisme sexuel;
  • Réfléchir sur les limites des travaux portant uniquement sur les violences sexuelles sévères;
  • Apprendre comment l’approche dimensionnelle des violences sexuelles a permis d’unir les travaux portant sur les populations non judiciarisées et judiciarisées.

 

Conférencier

Dr Nicholas Longpré

Dr Nicholas Longpré

Professeur agrégé, École de Droit, Criminologie et Police, Université Edge Hill, Royaume-Uni

Nicholas Longpré est titulaire d’un Ph.D. en criminologie à l’Université de Montréal et d’un Post Doctorat en psychologie à l’Université Brandeis. Il est Professeur Agrégé à l’Université Edge Hill au Royaume-Uni, et il enseigne à l’École de Droit, Criminologie et Police. Il est également responsable d’un programme de maitrise et collaborateur international au Centre international de criminologie comparée (CICC).

Ses travaux portent sur les violences sexuelles et les violences non sexuelles. Il s’intéresse principalement aux causes, aux cognitions, aux traits de la personnalité, à la structure latente et à la mesure du Continuum Agonistique, des Paraphilies, de l’Hypersexualité ainsi que du Stalking. Ses plus récents travaux portent sur la convergence du Stalking, des violences sexuelles, et de la Tétrade Noire dans un contexte de violence conjugale.